Trois bonnes raisons pour élever des moutons rustiques

Participer à la sauvegarde de la diversité des races ovines. Contribuer à la protection d'espaces naturels. En tirer une valorisation économique.

Sauvegarder la diversité des races ovines

Certaines races ont peu de chances d'être prises en considération par l'élevage conventionnel, pour l'une ou l'autre des raisons suivantes : Production laitière modeste Petite masse de viande. Laine ne répondant pas aux normes industrielles Faible prolificité Absence de promotion de la race. Ces races mises à l'écart constituent pourtant un précieux réservoir de biodiversité, et sont en général assez faciles à élever en raison de leur rusticité.

Protéger un espace naturel

La brebis et ses petits sont de grands consommateurs d'herbe et de feuillages. En tondant méticuleusement les graminées et les jeunes arbres, ils permettent à toutes les autres plantes de s'épanouir. Ils limitent l'expansion de quelques plantes envahissantes : ronces, saules, ...

En tirer une valorisation économique

Sans valorisation économique, l'élevage d'un mouton aurait peu de sens. Par bonheur, cette valorisation est possible : L'entretien d'un espace par un mouton permet d'économiser le coût d'un entretien mécanique. On récu^père chaque année sous leur abri une grande quantité de crottes pour enrichir le potager. Une brebis met au monde grosso modo un agneau chaque année. Soit une agnelle que vous gardez ou revendez, soit un jeune bélier que vous revendez ou amenez à l'abattoir avant l'hiver, pour le déguster ensuite à la maison ou partager avec vos amis. Chaque année : de la laine (qualité "rustique" qui varie suivant les races). En fin de parcours : une peau.

Elevage familial

Dans le cadre d'un élevage de type familial, les petits moutons rustiques (voir : races rustiques) ne manquent pas d'avantages : Ils sont généralement de taille modeste, donc faciles à transporter, et le bélier est maîtrisable par une personne seule. Les brebis mettent au monde leurs petits sans l'aide de l'homme. Elles ne restent pas bêtement coincées sur le dos, jusqu'à en mourir, lorsqu'elles s'ébrouent. On peut donc les laisser plusieurs jours sans surveillance. Quand leurs petits mâles reviennent de l'abattoir, ils rentrent en entier dans le congélateur. Et quand on les mange, on n'a pas besoin d'être 50 pour en venir à bout. Lorsque le parcours est suffisamment sec ou rocheux, il n'y a pas besoin de leur tailler les onglons. Dans le cas des races Soay et Cameroun : elles n'ont pas besoin d'être tondues.

Farinellou ...

Achat de moutons rustiques, avec mécanisme de reprise : lire les Annonces et prendre contact avec hugues.lauliac@poulouzat.fr

Farinelli, bélier corse

Cette page a été créée le 10 février 2007. Dernière mise à jour : 18 octobre 2015.